[Vidéo] Karma la petite phalène – une nouvelle aventure

Je me souviendrais toujours de la vidéo dans laquelle j’ai vu un Cavalier King Charles pour la première fois, il y a maintenant de nombreuses années. On ne le voyait pas bien, la vidéo était sombre, mais cette petite truffe a retenu toute mon attention. De cette petite truffe, une grande aventure est née… celle que vous suivez sur ce blog depuis 5 ans.

Je suis une « vendue » des cavaliers king charles, c’est une race très spéciale à mon coeur et elle le restera. Après ma petite Blenheim et notre mâle Tricolore, j’avais toujours rêvé d’adopter une petite Ruby, mais les choses ne se sont pas faites ainsi…

Alors que Baïka était encore avec nous, avant que sa maladie ne l’emporte, je suis tombée sur une vidéo de phalène qui a eu le même effet coupe souffle. Je m’étais alors beaucoup renseignée sur cette race que je n’avais encore jamais rencontrée. J’ai eu un véritable coup de coeur, comme pour le CKC.

L’idée d’adopter s’est développée au fil des mois. J’ai fait des recherches d’élevages, nous avons même été en visiter un pour faire connaissance. Je ne savais alors pas comment, ni quand, mais je savais alors qu’un nouveau petit chien pourrait nous aider à avancer. Pour les humains comme pour Milo. Biensûr, il n’était pas question de remplacer Baïka, car chaque chien est une nouvelle aventure. Au vu des circonstances délicates émotionnellement, c’était un sujet intime que nous avons longtemps gardé pour nous.

Nous avons pesé le pour du contre, mais nous ne pouvions prendre le risque d’ajouter une source de stress pour Baïka comme pour nous. La maladie devenait de plus en plus prenante, nous étions fatigués et à bout d’énergie. Ce n’était pas du tout le moment d’adopter, nous avions d’autres priorités d’autant plus qu’une adoption bien pensée prend du temps et que les phalènes ne courent pas les rues. Nous avions donc repoussé l’idée jusqu’à début 2016.

Et puis, après un long combat, Baïka est décédée. Milo, le chien qui n’a jamais supporté la solitude, s’est retrouvé seul. Dans un premier temps, j’ai affronté deux sentiments très contraires : l’irrépressible besoin d’adopter un nouveau chien et l’incapacité émotionnelle de le faire. Mais la mort de Baïka m’a énormément appris : sur la vie, sur la mort, sur les autres, sur moi-même. J’ai compris que Baïka et moi avions eu énormément de chance d’avoir passé autant de temps ensemble dans cette vie. Je n’ai plus eu peur d’avoir de la peine, car cela fait partie du deal avec l’univers. J’ai aussi appris qu’il ne fallait pas avoir peur d’avancer, car nous portons tous les jours en nous ceux que nous avons aimé.

Une nuit, quelques mois après que Baïka nous ait quitté, j’ai rêvé d’elle. C’était un rêve singulier, mais un beau rêve. Le lendemain matin j’ai reçu un SMS qui m’informait qu’une portée de phalènes venait de naître pendant la nuit… Une syncronicité parmis d’autres qui nous a guidé.

Le SMS en question venait d’un élevage familial que j’aimais énormément. Nous nous étions parlés plusieurs mois auparavant. Le contact était tout de suite bien passé, après tous les contrôles nécessaires, je m’était naturellement fiée à mon intuition. J’ai toujours su que je voulais un phalène de cet élevage et pas d’un autre, je pense que j’aurais attendu plusieurs années pour le faire s’il le fallait. Quand nous avons appris qu’une portée était née, il était évident que nous irions à sa rencontre…

Dans cette réflexion d’adoption, nous avons donc fait connaissance avec Karma, une petite femelle phalène tricolore âgée de 16 jours…
Cette mini-puce nous a fait craquer, dans ses yeux j’ai découvert encore un peu plus la profondeur de la vie.

N’est-elle pas craquante ?
La suite au prochain épisode …